Dans cet article l’auteur a tenté de mettre en évidence des changements structurels dans l’esprit adolescent du Japon moderne. Ceci en examinant notre recherche quantitative sur les rêves menée sur ce que l’on appelle les étudiants universitaires ordinaires, et selon laquelle deux questionnaires sont administrés: l’Echelle du mode de pensée lié à la phobie sociale, et l’Echelle du sens du Soi. L’on demande aussi aux étudiants de parler du contenu des rêves marquants de leur enfance à ce jour. En étudiant la relation entre le sentiment de soi du « Je » du rêve et la structure des rêves, l’auteur détermine le problème du sujet, ou son incapacité à avoir de l’angoisse et ainsi à devenir suffisamment actif à la fois à la surface de sa conscience et dans les profondeurs de son inconscient. Pour conclure, l’auteur suggère la nécessité d’une étude interculturelle dans ce domaine, ajoutant quelques points de comparaison entre les rêves rapportés en psychothérapie par des Allemands et par des Japonais.
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