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Qualité de vie liée à la santé dans les quartiers informels de Kermanshah (République islamique d'Iran) : rôle de la pauvreté et perception du statut socio-économique de la famille. Contexte: La qualité de vie est un indicateur important pour mesurer l'état de santé et les informations sur la qualité de vie de différents groupes de la société peuvent être utilisées pour évaluer l'effet des interventions sur la santé. Objectifs: La présente étude visait à évaluer la relation entre la pauvreté urbaine et la perception du statut socioéconomique de la famille et la qualité de vie liée à la santé des résidents des quartiers informels. Méthodes: Une étude transversale a été menée auprès de 432 résidents de deux quartiers informels à Kermanshah en 2015. Pour mesurer la pauvreté, les 16 indicateurs du recensement iranien de 2011 ont été utilisés. Les quartiers ont été classés en trois groupes : pauvreté élevée (9,3 %), moyenne (49,2 %) et faible (41,5 %). La qualité de vie liée à la santé a été évaluée à l'aide du questionnaire SF-36. Le coefficient de corrélation de Pearson a été calculé et des analyses de régression et de la variance ont été effectuées. Résultats: Aucune différence statistiquement significative entre les scores du SF-36 pour les trois niveaux de pauvreté et aucune relation entre la pauvreté et les sous-échelles de qualité de vie liée à la santé n’ont été établies (p > 0,05). Une corrélation positive significative a été observée entre la perception du statut socio-économique de la famille et la qualité de vie liée à la santé (p < 0,05). À l'analyse de régression, le fait d'être atteint d’une maladie chronique, la perception du statut socio-économique de la famille, l'âge et le sexe permettent de prédire le score du domaine de la santé physique du SF-36, tandis que la perception du statut socio-économique de la famille et le fait d'être atteint d'une maladie chronique permettent de prédire le score du domaine de la santé mentale. Conclusions: La perception subjective du statut socio-économique de la famille peut expliquer les différences de qualité de vie liées à la santé chez les personnes à faible revenu.