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Objectif: Quantifier l'impact de la modification de la définition de pneumonie sévère sur le fardeau documenté de la pneumonie. Méthodes: Nous avons examiné les données existantes obtenues dans le cadre d'études d'observation de la pneumonie hospitalière, avant l'introduction du vaccin antipneumococcique conjugué, chez des nourrissons âgés de 2 à 23 mois aux Fidji, en Gambie, au Malawi, en Mongolie, en République démocratique populaire lao et au Viet Nam. Nous avons utilisé des données cliniques pour calculer le pourcentage d'hospitalisations pour une pneumonie toutes causes confondues avec une pneumonie sévère, et avec une consolidation des critères d'évaluation primaire, selon les définitions de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) de 2005 et 2013. Lorsque des données démographiques étaient disponibles, nous avons également calculé l'incidence des hospitalisations pour une pneumonie sévère selon les différentes définitions. Résultats: Dans six des sept sites, les pourcentages d'hospitalisations pour une pneumonie toutes causes confondues en raison d'une pneumonie sévère étaient nettement plus faibles (P < 0,001) selon la définition de l'OMS de 2013 en comparaison avec la définition de 2005. Néanmoins, le pourcentage d'hospitalisations pour une pneumonie sévère, selon les deux définitions de la pneumonie sévère, avec une consolidation des critères d'évaluation primaire variait peu dans chaque site. Les incidences annuelles d'hospitalisations pour une pneumonie sévère pour 100 000 nourrissons étaient nettement plus faibles (total P < 0,001) selon la définition de 2013 en comparaison avec la définition de 2005, la différence allant de −301,0 (intervalle de confiance, IC, à 95%: de −405,2 à −196,8) aux Fidji à −3242,6 (IC à 95%I: −de 3695,2 à −2789,9) en Gambie. Conclusion: La révision de la définition de l'OMS de la pneumonie sévère affecte l'épidémiologie de la pneumonie et, par conséquent, l'interprétation de toute évaluation de l'impact d'une intervention contre la pneumonie.