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PubMed-fre:24855477 JSONTXT

HISTORIQUE: Le volume et les modes d’utilisation d’antimicrobiens sont des variables importantes à envisager lorsqu’on élabore des lignes directrices de prescription et des programmes pour aborder la question de la gouvernance et pour lutter contre la prévalence croissante des pathogènes résistants aux antimicrobiens. Puisque les programmes de médicaments sont réglementés sur la scène provinciale, on s’attend que l’utilisation d’antibiotiques varie entre les provinces. OBJECTIF: Évaluer ces différences potentielles selon la province et dans le temps. MÉTHODOLOGIE: Les chercheurs ont extrait les données sur la prescription de chaque médicament antimicrobien sur la scène provinciale du Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens entre 2000 et 2010. À l’aide de ces données, ils ont calculé deux mesures annuelles : les prescriptions par 1 000 habitants-jours et les doses thérapeutiques quotidiennes moyennes dispensées par prescription. Ils ont également calculé la proportion de prescriptions orales liquides par rapport aux prescriptions totales pour établir approximativement la proportion de prescriptions administrées aux enfants par rapport aux adultes. Pour évaluer l’importance de l’utilisation d’antimicrobiens sur la scène provinciale, les chercheurs ont élaboré des modèles linéaires mixtes pour chaque mesure, tenant compte de mesures répétées dans le temps. RÉSULTATS: Les chercheurs ont constaté des différences significatives entre les provinces, ainsi que des changements importants d’utilisation dans le temps. Ils ont déterminé que Terre-Neuve-et-Labrador présentait des taux de prescription considérablement plus élevés que toutes les autres provinces (P<0,001) en 2010, ainsi que de la moyenne de toutes les autres provinces (P<0,001). Par contre, le Québec présentait des taux de prescription considérablement plus faibles que toutes les autres provinces (P<0,001 pour toutes les provinces sauf la Colombie-Britannique, où P=0,024) ainsi que de la moyenne de toutes les autres provinces (P<0,001). EXPOSÉ ET CONCLUSION: Les rapports sur la diminution de l’utilisation d’antimicrobiens sur la scène canadienne sont prometteurs, notamment les prescriptions aux enfants. Cependant, il faut s’assurer d’éviter l’écueil des erreurs écologiques. Les réductions ne sont pas uniformes entre les provinces ou entre les classes d’antimicrobiens administrées au Canada.

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