PubMed-fre:30747123
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{"target":"https://pubannotation.org/docs/sourcedb/PubMed-fre/sourceid/30747123","sourcedb":"PubMed-fre","sourceid":"30747123","source_url":"https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30747123","text":"L’absence de données fiables concernant le nombre de décès humains dus à la rage représente l’une des limitations majeures à l’évaluation réelle du poids mondial de cette maladie, contribuant ainsi à sa sous-estimation et à son caractère négligé. Devant ce constat, l’établissement d’un diagnostic de confirmation de la rage chez l’homme basé sur des résultats biologiques doit être favorisé. En effet, seul le diagnostic de laboratoire permet de valider l’infection, le diagnostic clinique restant difficile d’interprétation et insuffisamment spécifique. Historiquement, ce diagnostic était réalisé exclusivement au stade post-mortem via l’analyse d’une biopsie cérébrale par technique d’immunofluorescence. Bien qu’il s’agisse encore de la méthode de référence, des progrès considérables ont été faits, avec l’avènement de nouvelles techniques moléculaires et l’évaluation de nouveaux types de prélèvements moins invasifs et facilement acceptés par les proches du patient. Ces progrès autorisent maintenant la mise en oeuvre d’un diagnostic intra-vitam de la rage chez l’homme basé sur des techniques fiables, robustes et validées et pouvant être utilisées à tout niveau y compris dans les zones à ressources limitées à partir de prélèvements peu ou non invasifs (tels la salive ou les biopsies de peau). En effet, l’un des enjeux majeurs du diagnostic de la rage chez l’homme réside aussi dans le transfert et l’accessibilité de ces techniques validées, au niveau des laboratoires de référence situés dans les pays enzootiques à faible revenu, afin de réaliser une confirmation biologique de chaque cas suspect de rage. En parallèle, il est nécessaire de poursuivre les recherches sur le développement de méthodes de diagnostic simplifiées, rapides et de faible coût pouvant être utilisées de façon délocalisée, dans les laboratoires périphériques en zone rurale, voire au lit du patient.","tracks":[]}