PubMed-fre:28270924 JSONTXT

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{"target":"http://pubannotation.org/docs/sourcedb/PubMed-fre/sourceid/28270924","sourcedb":"PubMed-fre","sourceid":"28270924","source_url":"https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28270924","text":"MISE EN CONTEXTE: Dans les études observationnelles, des taux élevés d’acide urique sont associés à un syndrome métabolique, au diabète et à l’insuffisance rénale.\nOBJECTIFS DE L’ÉTUDE: Cette étude visait à déterminer si l’utilisation de febuxostat, un inhibiteur de la xanthine oxydoréductase, pour réduire le taux d’acide urique dans le plasma avait une incidence sur le stress oxydatif du tissu adipeux, les adipokines, les marqueurs de l’inflammation systémique ou sur la fibrose kystique.\nTYPE D’ÉTUDE: Il s’agit d’un essai à double insu, randomisé et contrôlé.\nCADRE: L’étude s’est effectuée en contexte universitaire.\nPATIENTS: Les participants à cette étude étaient des adultes obèses ou en surpoids, présentant une hyperuricémie ainsi qu’une néphropathie diabétique de type 2.\nMESURES: Les critères principaux incluaient la concentration d’adiponectine et de substances réagissant avec l’acide thiobarbiturique (TBARS) dans les tissus adipeux, de même que le facteur de croissance transformant urinaire (TGF-β). Les critères secondaires incluaient les protéines C-réactives du plasma, l’adiponectine de poids moléculaire élevé, l’interleukine-6, le facteur de nécrose tumorale alpha, les TBARS ainsi que l’albuminurie.\nMÉTHODOLOGIE: On a prescrit, de façon aléatoire, du febuxostat (n = 40) ou un placebo (n = 40) aux participants, et ces derniers ont été suivis sur une période de 24 semaines.\nRÉSULTATS: Les valeurs initiales d’acide urique dans le plasma se situaient à 426 ± 83 µmol/L. La grande majorité des participants (95%) a complété l’étude. Le débit de filtration glomérulaire estimé a chuté de 54 ± 17 mL/min/1,73 m2, sa valeur moyenne au début de l’étude, à 51 ± 17 mL/min/1,73 m2 au bout des 24 semaines (P = 0,05). Dans les modèles à effet fixe séparés, lorsque comparé au placebo, le fébuxostat a réduit l’acide urique de 50% (P \u003c 0,001), mais n’a eu aucun effet significatif sur les TBARS des tissus adipeux sous-cutanés (−7,4%, I.C. à 95% entre −57,4 et 101,4%), ni sur le niveau d’adiponectine (6,7%, I.C. à 95% entre −26,0% et 53,8%) ou sur le ratio TGF-β/créatinine (18,0%, I.C. à 95% entre −10,0% et 54,8%). Il n’a pas non plus eu d’effets significatifs sur les critères secondaires.\nLIMITES DE L’ÉTUDE: La taille relativement modeste de l’échantillon, de même que la courte durée du suivi constituent les limites de l’étude.\nCONCLUSIONS: Dans la population observée, soit des patients atteints de néphropathie diabétique progressive, l’administration de fébuxostat a réduit de façon efficace les taux plasmatiques d’acide urique. Par ailleurs, aucun effet apparent n’a été observé sur les critères primaires et secondaires préétablis.\nENREGISTREMENT DE L’ESSAI: Cette étude a été enregistrée sur clinicaltrials.gov (NCT01350388).","tracks":[]}