Inutile en effet de faire venir des gens pour des pathologies stables qui peuvent être évaluées à distance ou des maladies bénignes diagnostiquables sans examen approfondi. L’intelligence artificielle pourra reposer sur un double réseau de questionnaires de plus en plus sophistiqués et précis et de rétinographes déployés dans tous les centres de soins : un technicien, une photo, de l’intelligence artificielle qui repèrera un trouble des milieux, des maladies de la rétine ou du nerf optique, et fera même au passage un diagnostic fiable de maladie cardiovasculaire ou d’Alzheimer débutant ! Le but sera de maintenir à distance ceux qui peuvent l’être, et de ne faire venir que ceux qui en auront besoin pour un avis spécialisé, un soin au laser, une chirurgie ou une injection intravitréenne.