PubMed-fre:32015583 JSONTXT

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{"target":"http://pubannotation.org/docs/sourcedb/PubMed-fre/sourceid/32015583","sourcedb":"PubMed-fre","sourceid":"32015583","source_url":"https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/32015583","text":"Comme les pays à faible et moyen revenu se lancent dans des réformes de financement des soins de santé afin d’offrir une couverture maladie universelle, on constate un regain d’intérêt pour une répartition plus stratégique des fonds communs aux prestataires de soins de santé. Ces pays testent différentes méthodes de paiement des prestataires dans le but d’améliorer la stratégie d’achat. Ils ont donc besoin de données exhaustives sur les flux de financement entre ces prestataires de soins de santé et divers acquéreurs s’ils souhaitent prendre des décisions avisées dans ce domaine. La traçabilité du flux de financement est au cœur de plusieurs outils de suivi des ressources de santé, dont le Système des comptes de la santé et les enquêtes de suivi des dépenses publiques. Cette étude vise à déterminer si ces outils de suivi des ressources de santé génèrent le type d’information requis pour élaborer des stratégies d’achat adéquates, avec le Kenya en guise d’exemple. Notre analyse qualitative de trois comtés kényans démontre que différents acquéreurs publics, à savoir les autorités sanitaires des comtés et l’Agence nationale de l’assurance maladie, rémunèrent les établissements publics par le biais d’une série de méthodes de paiement. Certains de ces flux sont réglés en nature, tandis que d’autres sont des transferts financiers. La catégorie à laquelle appartiennent les flux ainsi que l’autonomie financière des établissements en termes de conservation et de dépense des fonds varient considérablement selon les comtés et les niveaux de soins. Le gouvernement mène systématiquement diverses activités de suivi des ressources de santé afin de mieux orienter la planification et la politique en la matière. Néanmoins, il manque toujours une source fiable de données exhaustives concernant le flux de financement des établissements publics car à l’origine, ces activités ne sont pas conçues pour livrer de telles observations. Nous affirmons dès lors que ces méthodes pourraient être optimisées pour récupérer ces informations et améliorer ainsi la stratégie d’achat. Nous formulons également des suggestions permettant de procéder à cette optimisation.","tracks":[]}