PubMed-fre:31258217 JSONTXT

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{"target":"http://pubannotation.org/docs/sourcedb/PubMed-fre/sourceid/31258217","sourcedb":"PubMed-fre","sourceid":"31258217","source_url":"https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31258217","text":"Objectif: Évaluer la composition hommes-femmes des contributeurs aux directives de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) publiées de 2008 à 2018.\nMéthodes: Nous avons recherché des directives dans la base de données du Comité d'évaluation des directives de l'OMS. Nous en avons extrait des données concernant les directives (titre, année de parution) et les personnes qui y ont participé (nom, rôle, sexe). Les rôles étaient les suivants: membre ou président de groupe d'élaboration de directives, groupe de pilotage de l'OMS, réviseur externe ou méthodologiste. Nous avons utilisé des statistiques descriptives pour analyser la composition hommes-femmes de chaque rôle et la part de femmes membres ou présidentes de groupes d'élaboration de directives.\nRésultats: Nous avons étudié 230 directives sur lesquelles étaient intervenues 13 329 personnes: 219 directives (95,2%) mentionnaient un groupe d'élaboration de directives (4912 personnes). Ces groupes comptaient plus d'hommes (2606; 53,1%) que de femmes (2241; 45,5%) parmi leurs membres. La proportion médiane de femmes membres par directive était de 47,1% (intervalle interquartile: 35,7–56,3). La moitié des directives (110; 50,2%) avaient été élaborées par un groupe composé de 40,1% à 60% de femmes et 75 directives (34,2%) comptaient ≤ 40% de femmes dans le groupe. Certaines améliorations ont été observées entre 2016 et 2018: un quart des groupes était composé de ≤ 40,0% de femmes en 2016 et 2017, proportion qui était passée à 9,1% en 2018. Sur 243 présidents de groupes, 145 (59,7%) étaient des hommes et 96 (39,5%) des femmes.\nConclusion: La participation à un panel sur les directives dans le domaine de la santé mondiale est un rôle prestigieux. La sous-représentation des femmes dans la plupart des rôles liés aux directives de l'OMS montre que des inégalités persistent, alors même que des normes et des politiques appellent à un équilibre hommes-femmes. Il conviendrait de renforcer les mécanismes de responsabilisation et de comprendre les causes profondes de ce déséquilibre.","tracks":[]}